Visites
L'intégralité des informations contenues ci
dessous est téléchargeable sur le lien suivant :
carnet de visite
HANOI
Description
Un joli pont de bois peint en rouge dessert le Temple Ngoc Son (Montagne
de Jade), bâti au 19ème siècle. Il est dédié au dieu de la
Littérature (Van Xuong), au Général Hung Dao (vainqueur de Mongols au 13ème
siècle) ainsi qu’au Génie de la Médecine (La To). Une tortue géante
naturalisée découverte dans les eaux du lac en 1968 est exposé dans l’une
des salles. Au milieu du lac, se dresse la tour de l’Ile de la Tortue, écho
de la légende de l’Epée Restituée.
Den Ngoc Son
Entrée 2000 VND
Ouverture 7h30 – 18h30
Impression
L’extérieur du temple est très attrayant et depuis la berge du Lac Hoan Kiem,
on a une sympathique vue du pont rouge qui semble flotter sur l’eau,
passerelle pourpre menant au temple. On aperçoit également les murs de ce
dernier ainsi que la végétation l’environnant.
Le temple en lui
même est assez petit et l’on fait vite le tour, néanmoins il recèle quelque
petits sujets d’intérêt tels que la grande tortue qui y a été naturalisé, et
une sympathique place donnant vue sur les ¾ du lac dans laquelle on peut
rencontrer également, outre des plantes sculptées, des joueurs de tout âge
qui s’agite dès lors qu’ils réussissent un bon coup ! La végétation semi
sauvage poussant alentour ajoute un charme particulier, et coupe nette avec
l’aspect urbain.
En revanche, ce
temple étant à la fois très petit et facilement accessible, le touriste au
mètre carré y est parfois assez élevé.
Description
Thang Long Theatre
Entrée 40 000 VND (supplément photo ~7000 VND)
Ouverture à 20h tous les jours sauf Lundi.
Impression
La salle est assez petite, comme celle d’un théâtre parisien sans balcon, ce
qui donne rapidement une certaine proximité avec le spectacle. La scène est
découpée en deux parties, les ¾ au centre étant confié au jeu des
marionnettes, et le quart restant à un groupe de musique traditionnelle.
L’orchestre
traditionnelle, vaut à lui seul le déplacement, et les airs sont
suffisamment varié pour ne pas s’ennuyer puisqu’à chaque tableau du
spectacle correspond un air. Variété de chant (2 chanteuses et 1 chanteur),
d’instruments (…ne jouant pas forcément en même temps), l’aspect musical est
déjà très impressionnant.
Les marionnettes
alterneront une quinzaine de tableaux, mettant en scènes des hommes, femmes,
enfants et des animaux (légendaire ou non) avec un réalisme de mouvement
assez hallucinant (la grue cherchant sa nourriture par exemple…). La plupart
des tableaux sont des représentations de scène de vie quotidienne de la
campagne (scène de pêche) ou des illustrations de légendes nationale
(légende de l’épée restituée).
Il est assez
difficile de faire des photos du spectacle si l’on ne se trouve pas au
premier rang, sachant que la photo donne lieu à un supplément.
Description
Fondé en 1070, c’est un oasis de paix dont les bassins reflètent la
forme des pavillons et des vieux arbres. Restauré et agrandi à plusieurs
reprises, ce temple est l’institution la plus prestigieuse de
l’administration impériale, y comprit lorsque les pouvoirs furent transféré
à Hué. Endommagé en 1947, lors de la bataille de Hanoï, il est sujet à une
restauration qui ne s’achevera qu’avec la reconstruction du Collège
Impériale. Son organisation est celle établit par les temples chinois à
savoir une succession de cours reliées par des portiques.
La deuxième cour
est dédié à Khue Van Cac, la divinité Stellaire de la Littérature. Son
kiosque en bois ajouré de fenêtre découpé en forme de lune précède le jardin
de stèles transportées par des tortues en pierre de la cours suivante. Ces
dernière répertorient les dates des examens et les noms des lettrés reçu
docteurs entre 1484 et 1779. Au centre, un bassin carré, le Puits à l’Eclat
Celeste, s’étend entre deux pavillons. La coutume veut qu’à chaque cérémonie
anniversaire de Confucius, on brûle de l’encens pour honoré les lauréats
d’antan.
La dernières cour
abrite deux salles où l’on vouait culte aux 72 disciples de Confucius. Le
souvenir du philosophe chinois, de ses quatre principaux disciples et des
dix penseurs suivants fidèles à son esprit, est honoré sous la forme de
tablettes fixées sur des trônes à leur noms.
Van Mieu
Entrée 10 000 VND
Ouverture 7h30 – 18h (été) et 8h – 17h (hiver)
Impression
Ce gigantesque temple apparaît un peu comme un havre de paix au beau milieu
de l’agitation Hanoïenne. Un petit pavillon à gauche de l’entrée était fermé
au public mais on peut l’apercevoir derrières les grilles. Mais peu importe
car le reste du site est suffisamment gigantesque pour ne pas y prêter
attention. Il consiste en une succession de cours agrémentées alentours par
différents pavillons, bassin à poissons ornées d’orchidées, ainsi que des
plantes sculptées à la manière d’un bonsaï. L’alignement des tortues de
pierre portant le nom des lettrés ayant réussi aux examens confère une
certain charme, et à proximité se trouve d’ailleurs un vieil arbre
magnifique.
Dans l’un des
pavillon centraux, une représentation de musique traditionnelle est donnée
en permanence (pause d’un quart d’heure environ). Toutes les musiciennes
sont également vêtue de leur habits traditionnels. La représentation est
gratuite, mais une quête est organisée entre deux séances. Le climat est
très convivial et parfois les musiciennes, durant leur pause initie quelques
spectateurs à leur instruments, ou joue des airs tels que " Frère Jacques "
!
Le dernier
pavillon, est organisé un peu comme un musée et les costumes d’époques y
côtoient des objets ou tableau du même âge. Il y a également une belle
maquette représentant le site. A l’étage, un petit balcon permet d’admirer
les toits du temple, avant de contempler les différentes statues richement
décorées.
Il est quasiment
impératif d’éviter les foules à la fois touristiques mais également
vietnamienne (on y célèbre des mariages) afin de jouir pleinement du calme
et de la sérénité de l’endroit.
Description
Fondé au 6ème siècle, cette pagode, l’une des plus ancienne,
fut démontée en 1615 suite à un glissement de terrain et reconstruite sur le
site actuel. Elle conserve cependant le charme rustique d’une architecture
du 17ème siècle. Elle comporte de petits pagodons (cimetière) en
brique gravé de caractères en langue Nom, mais également des
portraits de vénérables et des autels consacrés aux Immortels.
Chua Tran Quoc
Entrée Gratuite
Ouverture 7h30 – 11h30 et 13h30 – 18h30
Impression
Situé sur une presqu’île du lac Ho Tay, dans un endroit relativement calme
malgré la proximité d’une grande artère. Des moines vivent encore à
l’intérieur de la pagode et il n’est pas rare de les croiser, habillé de
leur toge orange. La grand tour dans laquelle sont logés des Boudha blancs
est magnifique, et son ton orangé va de paire avec la couleur jaune des
autres bâtiments. Un petit bassin à poisson, orné d’une grosse roche trône
dans la cour principale, tandis qu’un arbre millénaire vit pleinement son
inactivité face au Lac.
Cette pagode,
excentré, est beaucoup moins visité par les touristes occidentaux aussi ne
s’y bouscule t-on pas trop.
La vue sur le lac
Ho Tay, n’est pas spécialement jolie car ce dernier, immense ne permet pas
d’en voir les pourtours. Tout juste aperçoit quelques pédalos en forme de
cygne…
Description
Le quartier de Ba Dinh présente des édifice aux architectures
différentes (architecture soviétique, française...). Le mausolée d’Ho Chi
Minh est très visité par les vietnamiens.
Impression
Immense étendue de carré de verdure, fort bien entretenue, on pourrait
prendre l’ensemble pour une rizière verdoyante ! D’autant que le personnel
d’entretien, coiffé de chapeau conique, travaille à ras du sol ou penché !
La place est entouré de bâtiment aux couleurs plutôt guillerette (jaune
orangé) à l’exception d’un monument : le mausolée d’Ho Chi Minh ! Ce
dernier, ressemblant plus à un blockhaus, tranche littéralement avec les
couleurs régnantes. La place est assez fréquenté mais il semblerait qu’en
général, la majeur partie des personnes ne s’y attardent pas, excepté pour
visiter le mausolée…
Effectivement, il
faut fouler l’endroit pour voir cette grande esplanade aux larges allées,
mais cette dernière ne se prête guère à la flanerie.
Description
Créé à la base sous (et pour) la dynastie de Ly, ce quartier regroupait
essentiellement des artisans aux métiers divers (soie, tailleurs…) regroupé
sous forme de guilde. 36 guildes furent admises au 15ème siècle,
et 36 rues leur furent dédiées, chacune regroupant les artisans d’un même
métier, voir d’un même village.
Impression
Succession de rue ou ruelles, se ressemblant assez fortement, ce quartier
grouillant est très atypiques. Si sa superficie n’est pas énorme, on se perd
facilement tant l’agitation y est importante. On trouve un peu de tout,
principalement des marchandises destiné à satisfaire le touristes (tongs,
vêtements, souvenirs…) mais également certaines échoppes " moins
touristiques " telles que des pompes funèbres ! Un petit marché de rue
couvert se tient à l’extrémité de l’une des rues du côté du lac Hoan Kiem,
il est très pittoresque et intéressant.
Description
Plus grand marché de Hanoï, il fut sujet à un incendie en 1994 et seul
la façade de la Hall est d’origine.
Cho Dong Xuan
Entrée Libre
Impression :
Grand marché qui se tient sur 3 étages dans lequel on peut trouver des sacs
et principalement du textile. L’endroit en soit n’a pas spécialement un
grand intérêt de visite (les rues autours sont plus intéressantes) excepté
si l’on souhaite acheter en quantité. Cependant sa situation à proximité du
Quartier des Trente Six Guildes permet d’en faire une étape de visite.
Hanoï, comme
d’autre grande ville vietnamienne, est rythmé au son des klaxon et moteur de
mobylette, il est impensable d’y échapper tant la circulation est
importante. Il y a bien sûr quelques heures de pointes, mais même en pleine
nuit, la circulation continue. Ce bruit est omniprésent et mieux vaut en
être conscient avant de voyager sous peine d’être rapidement agacé, à vrai
dire c’est une partie du Vietnam, aussi faut-il l’intégrer en tant
qu’élément naturel de la vie vietnamienne.
Autour du Lac
Hoan Kiem sont rassemblés une multitude de restaurant de tout type (échoppe
de rue ou restaurant classique) et de toute sorte (vietnamien, chinois,
indien…) ainsi que de café. Les parcelles de verdure autour du lac
accueillent différentes populations, allant des couples venu y chercher
quiétude en fixant l’eau calme, en passant par les pratiquant de d’arts
martiaux internes (Thai Cuc Quyen, Taï Chi Chuan…le matin à 5h ou le soir
vers 18h) ou de sport (Badminton, Da Cau, gymnastique,…). Accessoirement, la
proximité du quartier Routard amènent une fréquentation de quelques
rabatteurs de circuit à la recherche de client.
Les pourtours du
Lac Ho Tay sont un peu plus calme, et le quartier est d’avantage pourvu de
résidence que de restaurant. Ces derniers semblent toutefois d’un standing
un peu plus élevé que ceux du Lac Hoan Kiem. On y retrouve en revanche le
même type d’animation, et l’on peut parfois s’initier aux arts martiaux
internes dans le petit parc situé un peu au Sud du lac.
Le quartier
français, situé au Sud du lac Hoan Kiem, accueillent quelques restaurants
gastronomiques de bonnes valeurs.
Il est également
bon de se perdre dans les rues les plus excentrés (à l’Ouest du Temple de la
Littérature par exemple) afin de rentrer dans la vrai vie locale et de
sortir du circuit touristique classique.
La restauration
de rue est souvent succulente, dégustez une pho (soupe) dans une petite
échoppe en regardant les mobylettes rouler ou en écoutant les mouches voler
est une sympathique expérience.
SAPA
La Ville
Le marché est animé toute la semaine par les villageois qui viennent y
vendre légumes frais, quincaillerie, mercerie, herbes médicinales et alcool
de riz.
Description
Impression :
Deux marchés couverts se tiennent côte à côte, celui des Dao Rouges (vente
de tissus et d’objets) et le marché alimentaire. Le premier est tenu par
l’ethnie des Dao Rouges, il est plaisant d’y circuler et les nombreuses
sollicitations se font dans la bonne humeur et sans insistance. Le marché
alimentaire, quant à lui permet de voir sur les étals aussi bien des fruits
que des restes de chien ! Les deux marchés sont très intéressants à faire et
permettent de côtoyer les deux ethnies majoritaires de la région, les Dao
Rouges et les H’Mongs Noirs.
Un peu plus haut, à une trentaine de mètre, le marché de jour n’est pas
très intéressant, hormis pour acheter quelques herbes médicinales et
quelques bouteilles d’alcool. Par contre les stands sont démontée et lorsque
la nuit tombe, cette place se transforme et accueille plusieurs petites
gargottes dans lesquels il est plaisant de boire un coup, ou de manger.
C’est très populaire, mais pas beaucoup d’occidentaux.
La grande place situé juste en face de l’Eglise accueille
aussi bien les manifestation culturelle que les parties de foot endiablés
des jeunes vietnamiens. Juste à côté, sur le parvis del’Eglise, les H’Mongs
Noirs se sont organisés quelques petits étals et vendent leurs produits d’où
partent de redoutables vendeurs ambulants : les mamies H’Mongs Noirs ! Leurs
techniques sont très bien rôdées et plutôt amusante.
Il est possible de boire un coup dans l’un des quelques bars situé dans
l’une des rues donnant sur la grand place.
Le village de Ta Phin
Description
Impression :
Ce village est composé de deux parties, l’une regroupant les H’Mongs Noirs
et l’autre les Dao Rouges. Les femmes DaoRouges vendent des objets en tissus
confectionnés à la main et souvent quelques unes accompagnent les touristes
qui désirent faire une petite promenade tout autour du village. Cette
promenade de 2h environ permet de contourner le village en marchant sur de
petit sentier boueux, caillouteux et parfois en enjambant un maigre cours
d’eau, est des plus sympathique. Le paysage est vraiment très joli, et l’on
peut voir ici et là quelques animaux, des petits systèmes bricolés en bambou
pour irriguer les terres, et les maisons des ethnies H’Mongs Noirs et Dao
Rouges. Les femmes Dao Rouges accompagnent la plupart du temps les touristes
dans leur marche. Il est possible de rentrer ou d’être invité à rentrer dans
certaines maisons.
La cascade Thac Bac
Description
Impression :
Situé en bordure de la route menant à Dien Bien Phu et au Col de Tram Ton,
Thac Bac s’élève majestueusement. A son pieds, quelques boutiques souvenirs
permettent d’acheter une bouteille d’eau avant l’ascension. Il faut compter
une bonne demi-heure de montée (rythme calme) ou quinzaine de minute avec un
bon pieds (voir deux c’est plus façile !). Au sommet, un petit pont permet
d’enjamber la cascade et donne un point de vue sur la vallée d’en face. On
peut redescendre ensuite par le chemin opposé. Il n’est pas rare de voir
certains H’Mongs Noirs dans les parages, ces derniers utilisant nombre de
sentier qui serpentent à travers les collines.
Le Col de Tram Ton
Description
Impression :
La route qui mène jusqu’à Dien Bien Phu traverse des paysages magnifique et
cette longue route sinueuse apparaît comme unique parmi la verdure
environnante. Le Col de Tram Ton est le lieu où le climat change à l’opposé
en fonction du sens où on le traverse, il donne une vue sur la région de Lai
Chau.
Il est possible de faire des ballades des les parages et
certaines d’entre elle mène progressivement au Fan Si Pan. Marcher en pleine
forêt, à cet endroit est une bonne promenade et mieux vaut être en tennis
plutôt qu’en tong car les chemins de terre, parfois agrémentées de marches
en pierre est parfois un peu glissant ou raide.
BAC HA
Le Marche
Description
Impression :
On entre dans le marché après une sacré route de montagne bien poussiéreuse
et pentu. L’allée principale est purement touristique et bon nombre de
magasin souvenir ou de resto ont ouverts leur porte, ce qui ne laisse pas
présager un bon avenir. Le reste du marché est par contre beaucoup plus
intéressant et authentique. Le marché est divisé en différentes sections
dans lequel sont " exposés " animaux (buffles, chevaux...), alcool, tissus,
et nourriture. Ces sections n’ont pas de barrières et sont situés les unes
après les autres. L’un des aspects les plus sympathique est le restaurant
qui reçoit tout les exposant autour d’un petit repas et d’un vers d’alcool
de riz.
Le Village de Ban Pho
Description
Impression :
Situé à proximité du Marché de Bac Ha, les villages des H’Mongs Fleur
regroupé sous l’appellation " Ban Pho " (I et II) sont en fait plus ou moins
directement surveillé par le comité du peuple, comme en témoigne les
bâtiments à l’entrée du village. On y croise également une école en
construction, qui contraste (couleur jaune) assez fortement avec les
couleurs ambiantes (vert ou bois). Reste que la petite promenade via la
route terreuse s’avère très sympathique, et offre un beau panorama de
rizières et de terres de cultures. Il est possible de visiter la première
maison du village et de discuter (en viet uniquement) un peu avec les
habitants, une famille très sympathique. Quelques scènes de vie (paysan
faisan marché son buffle, truie courant avec ses petits...) parsèment ici et
là le chemin.
Vie dans les minorités
Plusieurs problèmes conséquent de leurs coutumes se
heurtent à la communauté vietnamienne. La scolarisation des enfants ainsi
est difficile car ces derniers doivent à la fois aider leur famille dans
leur mode de vie, et en plus apprendre une langue et des coutumes. En
conséquence, la scolarisation est partagée, soit un enfant va suivre les
cours et ses petits frères resté à la culture de la terre soit, dans la
plupart des cas à priori, les enfants vont tous suivre des cours à tour de
rôle de manière un peu décousue afin de leur permettre d’aider leurs
parents. D’un point de vue parental, l’école n’apporte rien à la famille,
d’où une certaine résignation quant à envoyer leur enfants étudier. L’école
gratuite pour les minorités et payante pour les vietnamiens génère une
petite jalousie compréhensible chez ces derniers.
Ces minorités sont une vraie manne touristique pour le
Vietnam, et le Parti s’attache à plus ou moins les contrôler ou du moins à
favoriser leur intégration au profit de leur tradition. La plupart des
villages ethniques sont surveillé localement par le comité du peuple et nul
doute que la visite d’un village ou d’une maison, se fait en échange d’une
contribution. C’est un moindre mal pour ces ethnies dont les seuls autres
sources de revenu sont liés soit à la vente d’objet manufacturé (tourisme
également) soit aux commerces / troc entre communautés (via les marchés
notamment)
La culture sur brûlis
HOA LU & TAM COC
Esplanade d’Hoa Lu
Description
Impression :
L’esplanade est un magnifique havre de verdure et l’on voit à proximité les
premières formations karstiques de la baie d’Halong terrestre. Il est
possible de grimper, via des marches, sur la roche principale sur laquelle
se trouve un temple ainsi qu’un dragon scultpé, que l’on aperçoit d’en bas.
Sur l’esplanade, se cotoient parfois des buffles et leur " conducteur " ou
des chèvres et leur propriétaires…
De nombreuses vendeuses (boisson, souvenir…) sont
présentes dans l’allée menant au temple et peuvent se montrer un peu
collante, mais le principale soucis relatif à la visite de ce site est la
masse touristique. Pour profiter pleinement de l’endroit, la condition
express est d’éviter les flots de touristes, ce qui est assez dur. Il y a
tellement de cars que parfois ces derniers n’ont pas assez de places pour se
garer sur le grand parking !
Temples & d’Hoa Lu
Description
Le temple Den Dinh, conçu en l’honneur de l’empereur Dinh Tien Hoang est le
premier visité en arrivant du parking. Le temple, situé dans la troisième
cour, possède une lourde toiture. Les colonnes en bois sont construites sur
des bases en pierre octogonales dans lesquelles sont sculptées des fleurs et
oiseaux. Les portes du temples sont ornées de dragons. A l’intérieur, des
armes et enseignes trône à proximité de l’autel du Bonnet royal. Dans une
salle arrière sont disposées des statues laquées représentant l’empereur et
ses fils. Aujourd’hui encore, les vietnamiens viennent déposer des offrandes
(nourriture, argent...) ou brûler de l’encens.
Le second temple, celui de Le Danh Hanh comprend des potagers ornés de
rosiers et d’hibiscus au sein de ses contres allées. Un passage latéral
conduit à un hangar, seul survivant des vestiges du palais de Dinh Tien
Hoang. Il ressemble dans son agencement à celui de Den Dinh.
Impression :
Les deux temples sont bien conservé et distant de quelques dizaines de mètre
l’un de l’autre. Ils sont très proches également en matière d’architecture
et de conception.
Dans le premier, celui de Den Dinh , un musicien
accueille les visiteurs de quelques notes issus d’air traditionnel.
Dans le second, celui de Den Le, l’endroit est encore en
activité et il est possible d’y croiser des personnes venant s’y recueillir
seule ou en groupe, sous les flashs de touristes indiscrets !
Citadelle d’Hoa Lu
Description
Le pouvoir ne siégea que 42 ans dans cette citadelle dont ne subsistent
aujourd’hui que quelques ruines.
Impression :
Il s’agit d’une vaste blague ! La citadelle a été proprement et simplement
détruite, si bien qu’il ne subsister de cette dernière que quelques pierres
(environ 2-3) ainsi qu’un aquarium où sont exposés quelques objets
retrouvés. Le tout est réuni dans une petite salle de musée, l’ensemble ne
vaut pas le détour, sinon pour la blague !
Tam Coc
Description
Le nom de Tam Coc signifie " trois grottes " est une succession de pitons,
cavernes suivant le long d’une rivière Ngo Dong.
Impression :
L’embarcadère bétonné ne laisse rien présager de bon tant il semble appeler
le moindre touriste. Passer ce petit désagrément, la ballade dévoile un
paysage de rizière entouré de roche karstique au milieu desquelles passe une
rivière. On y rencontre quelques canards, chèvres ou encore quelques
pêcheurs ou cultivateurs. Le sampan passe sous les grottes (attention à la
tête !) le temps d’une éclipse avant de retrouver la lumière. L’aller retour
dure environ 1h30 sous un soleil frappant très sec. Une halte aquatique est
organisée au cours de laquelle il est possible d’acheter nourriture, boisson
ou souvenir. Il se peut également que le ou les rameur(s) demande(nt) un
pourboire à la fin. Ces derniers (d’anciennes veuves de guerre pour
certaines) ne travaillant que quelques jours par mois, essaye de subsister
du mieux qu’ils peuvent, et en cela le tourisme leur apporte beaucoup.
En revanche, la condition express avancée pour Hoa Lu, prévaut également
pour Tam Coc tant il est agréable de ne pas avoir de bateau devant, derrière
et autour du sien !
HALONG BAY
Hang Sun Sot
Description
Impression :
La montée des marches permet d’avoir un petit panorama sympa des formations
karstiques avoisinantes. A l’intérieur de la grotte, les parois sont
éclairés par des jeux de lumières assez subtiles qui confèrent parfois un
caractère fantastique au lieu. L’œil habile peut distinguer certaines formes
(dragon, tortue…) dans la physionomie des roches au fur et à mesure qu’il
suit le parcours tracé. Dehors, un joli panorama, plus en hauteur que le
premier permet de faire de belle photos des roches, navires et embarcations
de pêcheur. On y voit également pendre des pieds du haut de la paroi,
l’effet est saisissant.
Cependant la grotte est très, très fréquenté par des groupes de touristes
pas toujours très discrets ni respectueux et l’on se retrouve souvent à
écouter 3 explication de 3 guides différents en 3 langues étrangères.
Ilôt Titov
Description
Impression :
C’est le lieu pour faire " plage " dans la baie d’Halong ! Les bateaux
accostent, laissant les touristes sur la petite plage artificielle prendre
un petit bain. Il est possible de faire du canoë mais cela n’en vaut pas
franchement le coup car il est interdit de s’éloigner, et les vapeurs
d’essence sont vraiment peu agréable à sentir !
Un petit escalier permet de grimper, après une dure ascension sur de
nombreuses marches, jusqu’en haut du sommet de l’îlot. Une fois arrivé, la
vue est à "360° Halonguesque " ! Là c’est vraiment beaucoup plus
intéressant. Seule ombre au tableau de cette vue, les piliers soutenant le
toit de l’endroit aménagé (contre soleil ou pluie) empêche de faire un
panoramique filmé, mais on ne peut pas tout avoir.
HUE
Kinh Thanh, la citadelle
Description
Bâtie en 1805 sous le règne de Gia Long, la citadelle est inspiré des
fortifications de Vauban. Elle s’organise en espaces concentriques,
comprenant la Cité Impériale et la Cité Pourpre Interdite. Son enceinte en
brique d’une longueur de 10km est entourée d’un canal. La Tour du Drapeau
(Cot Co), construite en 1807, d’abord en bois puis en fonte à la site d’un
typhon destructeur, fut finalement remplacé par du béton armé. Aux portes
Ngan ou Sap, se trouvent des canons dynastiques fondus sur l’ordre de
l’empereur Gia Long à partir des armes et objets en bronze des frères Tay
Son. Ceux de la porte Ngan symbolisent les quatre saisons tandis que ceux
situés à la porte Sap représentent les cinq éléments.
Impression :
L’enceinte de la citadelle est très très étendue, mais il peut être plaisant
d’en longer un moment les murs, en observant la vie tout autour.
La Cité Impériale (Hoang Thanh)
Description
Entourée du Canal Kim Thuy (" rivière d’or "), quatre portes permettent
d’entrer dans la Cité Impériale, la plus belle étant la porte du Sud (Cua
Ngo Mon), construite durant le règne de Minh Mang en 1833 et restaurée en
1990. Dédiée au roi, cette entrée, ouverte uniquement à l’occasion des
grandes cérémonies, était subdivisée en plusieurs sections. Ainsi le centre
était réservé au Monarque ; la gauche et la droite aux mandarins,
militaires. Les éléphants, chevaux et soldats utilisaient, quant à eux, les
accès latéraux. Cette porte est surmontée du Pavillon des Cinq Phénix (Ngu
Phung), couvert de tuiles en porcelaine émaillée jaune (roi) et verte
(mandarins). A cet endroit, face à la foule, étaient proclamés les décisions
ou édits impériaux.
Un petit portique en bronze, orné de dragons et de
nuages, amène jusqu’au pont Trung Dao enjambant le Lac Thai Dich. Apparaît
ensuite, l’Esplanade des Grandes Salutations (Dai Trieu Nghi) qui lors des
cérémonies accueillait les mandarins en fonction de leur rang, symbolisé ici
par des stèles.
Le Palais de l’Harmonie Suprême (Dai Thai Hoa), situé peu
après, permettait à l’empereur de présider ou de recevoir des invités. Cette
salle, riche en couleur comporte des murs et colonnes gravés de poèmes en
caractères chinois, louant la beauté du pays, ainsi que des motifs
traditionnels tel que le dragon. Une maquette, située dans une salle à
l’arrière reconstitue fidèlement ce qu’était la Cité Impériale avant sa
destruction française en 1947 puis américaine en 1967.
L’entrée de la Cité Pourpre Interdite (Tu Cam Thanh) est
marquée par la Grande Porte Dorée (Dai Cung Mon), aujourd’hui détruite.
Seuls les mandarins eunuques pouvait pénétrer dans cette Cité qui abritait
autrefois une quarantaine de bâtiments.
Le temple Phung Tien fut construit en la mémoire des
empereurs et impératrice Nguyen, dont les anniversaires (naissance et mort)
donnait lieu à une célébration. Les femmes étaient autorisés à pénétrer dans
ce temple afin qu’elle puisse célébrer le culte des ancêtres.
A proximité, le temple Hung était dédié au culte parental
de l’empereur Gia Long. Il fut reconstruit en 1951 et rénové en 1997. Le
temple dynastique (The Mieu) bâti durant le règne de Minh Mang en 1821,
vouait culte aux rois Nguyen. Pas moins de dix autels furent érigé, chacun
pour un roi et une reine. Seuls manquent à l’appel les autels de Duc Duc et
de Hiep Hoa (détrôné pour falsification du testament paternel) et de Bao Dai
(exilé en France). Après 1954, trois nouveaux autels furent dédiés au rois
Ham Nghi, Thanh Thai et Duy Tan, ces derniers furent exilé par la France en
Algérie ou à la Réunion après avoir été accusé d’anticolonialisme.
En face, le Pavillon de la Splendeur (Hien Lam Cac)
construit également en 1821 rend mémoire au mandarins ayant servi la
dynastie Nguyen. C’est le plus haut bâtiment de la citadelle (13m).
Sur le devant, sont présent neuf urnes dynastiques (cuu
dinh) fondues en 1835-1837 et dont le poids est compris entre 2 et 2,5
tonnes. Pour la plupart, elles renvoient à l’un des autels du temple
dynastique et symbolisent l’une des qualités du roi correspondant. Toutes
présentes des motifs ou sculptures originales même si de prime abord elles
peuvent sembler identiques. 17 dessins viennent décorer chacune des urnes,
mettant en scène différents aspect de la beauté du Vietnam.
Du côté de la porte de l’Ouest (Cua Chuong Duc), se
trouve le pavillon Tinh Minh (Lau Tinh Minh), reconstruit en 1927 et utilisé
par la première épouse de l’empereur Dong Khanh, l’impératrice Thanh Cung.
L’empereur Bao Dai y résida également en 1950.
Le pavillon au centre est le palais Dien Tho (Dien Tho
Chinh Dien) qui servit de lieu de résidence et de salle d’audience pour les
reines mères. Il fut bâti en 1804 et rénové en 1916. Un couloir couvert
amène ensuite à la maison Ta Tra (Nha Ta Tra), où attendaient à l’époque les
personnes sollicitant une audience. Le Palais de la Longévité (Cung Truong
Sinh), consacré aux loisirs du roi se trouve à proximité, tout comme le lac
Kim Thuy.
Un accès à la Cité Pourpre Interdite se situe le long du
lac Kim Thuy et mène vers un grand terrain rempli d’herbe sur lequel
s’élevait autrefois le palais de Can Chanh (Dien Can Chanh). Il servait de
lieu de travail au roi et une des parties du palais accueillait les
appartements de la reine et des concubines.
Quelques marches permettent d’accéder à une esplanade où
s’élevait le palais Kien Trung (Kien Trung Lau) à l’architecture à la fois
asiatique mais aussi européenne. Le roi Khai Dinh et l’empereur Bao Dai
l’utilisèrent en tant qu’appartement privé. Il fut détruit durant les
bombardements de 1947 et 1968.
Le Pavillon de Lecture (Thai Binh Lau) se
dresse un peu plus loin. Le roi venait y lire et se reposer. Ce pavillon est
l’unique rescapé de la guerre du Vietnam. Il comporte également un joli
bassin entouré d’un jardin.
Le Théâtre Royal (Duyet Thi Duong), le Jardin royal (Vuon
Thuong Uyen) et le Trésor Royal (Phu Noi Vu) sont situés ensuite dans le
prolongement en direction de l’entrée principale du site. Le Temple Trieu (Trieu
Mieu), construit en 1804, se cache derrière une haute enceinte. Il était
dédié au culte parental du seigneur Nguyen Hoang. Le Temple des Génération (Thai
Mieu), consacré aux neuf génération des seigneurs Nguyen est situé juste
après, mais il est très endommagé.
Impression :
C’est immense ! La Cité est en phase de restauration, et cela risque de
durer encore un peu, mais déjà les parties restaurées le sont
remarquablement. Il faut bien compter une demi journée de visite tant il y a
à voir et à flâner. Quelques activités sont possibles en sus à l’intérieur,
telles qu’assister à une représentation théâtrale, faire une ballade à dos
d’éléphant ou encore acheter de la nourriture pour les poissons (d’énormes
poissons rouges). Mieux vaut commencer la ballade tôt car outre le soleil,
c’est un lieu de visite très fréquenté et c’est mieux si on peut le faire au
calme. La Cité Pourpre Interdite est une succession de pavillons, portes,
jardins, étangs et bien sûr de grandes allées pierrées. Hormis le personnel
d’entretien, la circulation motorisée y est formellement interdite.
Chua Thien Mu
Description
Impression :
Bordant la rive de la Rivière des Parfums, la tour de la pagode est
s’aperçoit au fur et à mesure que l’on progresse sur le fleuve. C’est l’un
des rares monuments dont l’entrée n’est pas payante. Un majestueux escalier
amène à l’entrée de la pagode, dont la restauration était en cours.
Aujourd’hui encore les vietnamiens viennent se recueillir en ce lieu.
Tombeau Tu Duc
Description
Impression :
C’est l’un des plus beaux tombeaux de la région de Hué pour ses
constructions en pierre et en bois. Le site est situé à environ 5km de la
rive, et de nombreux xe-om (moto taxi) se proposent de vous y emmener, vous
attendre et vous ramenez. Le prix d’un aller-retour est de 20 000 Dongs,
avec une attente de 30-40mn. Il est possible de modifier cette offre, mais
le tout est d’en convenir dès le départ (aller simple, attente
supplémentaire moyennant finance...). Certains conducteurs sont de mèche
avec les commerçants du coin (un peu comme pour Tam Coc) et demande une
boisson en raison de la chaleur...Le site nécessite bien 1h30 de visite,
pour le faire à un rythme calme et en voyant tout. Dès l’entrée, un petit
pavillon en bois sur la droite donne sur un grand étang, quant à gauche
c’est un portique qui donne sur des constructions en pierre. Le ton est
donné ! Certains voyageurs pensent que le tombeau s’arrête là, que nenni !
En regardant les écriteaux (en viet) et en fouillant un peu, la deuxième
partie du site apparaît, et notamment le tombeau (visiter le tombeau sans le
voir, ça serait dommage !!!) majestueux, et les fameuses statues sculptées
dans la pierre représentant guerriers, éléphants...
Tombeau Ming Mang
Description
Impression :
Avec Tu Duc, c’est le second plus beau site à voir. Le tombeau de Ming Mang,
à 200 mètres du rivage, se caractérise par ses fabuleux jardins jalonnant le
site. L’agencement du site est très simple et se rapproche de celle des
temples chinois (ou du temple de la littérature à Hanoï), à savoir une
succession de pavillon et de cours. Dans la première cours trône des statues
sculptées très proches de celle de Tu Duc. Les jardins entourant le tombeau,
très bien entretenu, sont immenses et forment un merveilleux paysage. Il est
possible d’acheter de quoi se désaltérer à l’entrée du site (noix de coco à
boire, fruit, eau...).
Vie a Hué
Il est agréable de se balader dans les rues de la ville
car il se dégage une impression à la fois de grandeur mais également de
quiétude. Certes il y a du traffic (mobylette ou piétons) mais dans
l’ensemble c’est en moindre mesure. Hué allie le charme d’une grande ville,
et celui d’une ville de campagne.
Il faut absolument faire la sortie des écoles ou plutôt du Collège
National. C’est une expérience intéressante que de voir des dizaines
d’écoliers de tout âge, vêtu de leur habit de classe sortir des bâtiments.
Bien souvent, ils interpellent d’un " hello " amical et rigolard les
touristes étrangers
LANG CO & HAI VAN
Lang Co Beach
Description
Impression :
Lang Co constitue une bonne petite halte sur le trajet entre Hué et Hoi An,
non pas pour y séjourner mais pour s’y restaurer. Le restaurant du Long
Beach Resort en face de la mer n’y est pas mauvais. La plage, en elle même
est très longue, pas spécialement plus jolie, en première apparence que
celle de Cua Dai (Hoi An). A priori, il n’y a pas grand chose autour de Lang
Co, mais le Long Beach Resort, est en train d’y remédier, et cela fleure bon
avec un futur hôtel-club avec G.O. et tutti quanti...Il y a un petit lagon,
qui semble joli et agréable, mais est ce que cela vaut le coup d’y
séjourner... ?
Hai Van
Description
Impression :
La plupart des cars ou circuit open bus n’utilisent plus la route passant
par le col de Hai Van depuis qu’un tunnel a été creusé dans la montagne.
Dommage car les vues sur Lang Co et sur la côte sont très jolies, bien
meilleurs qu’une fois au col d’ailleurs. En haut du Col de Hai Van, se
trouve un petit fortin, qui servit aux français et américains avant d’être
abandonné. La vue depuis le col n’est pas la meilleure, non pas à cause des
nuages, mais parce que la végétation a repris le dessus et laisse très peu
d’espace pour prendre de jolis clichés tout en évitant les poteaux
électriques. Plus désagréable, l’insistance des vendeuses ambulantes
(boissons, cartes...) qui y est assez pressante et collante, d’autant plus
que la surface de " vue " n’ y est pas très grande.
DANANG
Ngu Hanh Son
Description
Les Montagnes de Marbre (ou Montagnes des Cinq Elements) est un ensemble de
cinq collines karstiques creusées par les eaux de ruissellement. Chacune
porte le nom d’un élément : Thuy Son (eau), Tho Son (terre), Hoa Son (feu),
Kim Son (métal). A l’origine, le peuple Cham y avait établi des sanctuaires
religieux, elles abritèrent ensuite des pagodes et des grottes dans
lesquelles sont vénérées les divinités boudhiques, confucéennes, ou
taoïstes. Une légende veut que les monts Ngu Hanh Son soient issus d’un
dragon venu de la mer. Il déposa sur la plage un oeuf qui s’ouvrit mille
jours et mille nuits plus tard afin de donner naissance à une belle jeune
fille qui s’envola vers les cieux. Nul ne sait ce qu’il advient d’elle mais
les fragments de la coquille d’oeuf grossirent jusqu’à devenir les Montagnes
de Marbres.
Thuy Son, la colline la plus importante et plus visitée, s’atteint par un
escalier très raide dont les marches en marbre rose, bleu, gris ou rouge ont
été taillées à même la montagne. On y trouve également la pagode Tam Chai
construite en 1825 sous le règne de l’empereur Minh Mang. Cette dernière
abrite une statue de Boudha entourée des déesses Quan Am (déesse de la
Miséricorde), Van Phu (déesse de la Sagesse et de l’intelligence) et Pho
Hien (déesse de la Générosité et du Pardon).
Un chemin sur la gauche mène aux grottes Hoa Nghiem et Huyen Khong. La
seconde, haute d’une trentaine de mètres reflète une atmosphère mystique
dont les rayons de lumière mettent en évidence l’encens répandu dans la
grotte. Elle servit également durant la guerre du Vietnam de refuge et
d’hôpital aux combattants Viet-congs. Aujourd’hui encore, c’est un important
site de pèlerinage Boudhiste.
Derrière la pagode Tam Chai, la grotte Linh Nham héberge également des
statues de Boudha et de ses deux gardiens. En continuant le même sentier, un
porche marque la jonction vers un défilé encastré entre deux falaises. A
droite, la grotte Van Thong nécessite une lampe de poche afin de voir une
statue de boudha. Dans son dos, un étroit passage permet de grimper pour
arriver au sommet du pic. De là, la vue donne sur Da Nang et les quatre
autres montagnes de marbre.
A proximité, le pavillon Vong Hai, offre également un point de vue sur la
mer et le village de Non Nuoc. En continuant ce même chemin amène à la
pagode Linh Ung, rénovée en 1970. Derrière, La grotte de Tang Chon abrite
plusieurs Bouddhaas assis et couchés vieux de 900 ans. Un escalier permet de
rejoindre le village de Non Nuoc.
Impression :
Halte obligatoire pour tout ceux partant de Hué pour Hoi An, excursion
intéressante depuis Danang ou Hoi An, il est difficilement concevable de se
retrouver seul sur le site. Malgré le monde, on peut très bien se retrouvé
soudainement tout seul, car le site étant un petit peu " dédalesque ",
certains recoins, moins visible sont moins visité. Mieux vaut prévoir des
chaussures maintenant correctement le pied car si la visite ne demande
aucune escalade, ils faut parfois enjamber quelques pierres et les marches
et sentiers ne sont pas plat. Une petite lampe torche peut être utile pour
la grotte de Van Thong (certaines commerçantes en prête gratuitement mais il
est d’usage d’acheter quelque chose en retour) sinon la majorité du site est
suffisamment éclairé.
My Khe (China Beach)
Description
Ces plages étaient autrefois le repaire des GI’s qui venaient s’y reposer
durant leur permission.
Impression :
Pas grand monde sur la plage, qui est effectivement très longue, mais aussi
pas tellement intéressante car derrière le sable, passe une première route
qui dessert Hoi An et des habitations en construction se mêle à des espaces
inutilisés. Le cadre est donc loin d’être exceptionnel.
HOI AN
Pont Japonais
Description
La construction du pont commença en 1593, lancé par les japonais qui
siègeaient à l’Ouest de la rivière, les chinois étant à l’Est. Elle se
termina en 1596 et afin de marquer cette période une statue de singe et une
autre de chien furent déposé aux extrémités du pont. En 1719, un mandarin
chinois, visitant la ville, lui donna le nom de Lai Vien Kieu (" pont
construit par les hommes qui sont venus de loin "). Une pagode fut ensuite
construite 50 ans plus tard, elle fut dédiée à Bac De Tran Vu, un mandarin
chinois très respecté. Elle servit également de palais de justice pour
orchestré les différents entre communautés.
Impression :
Le pont est en accès gratuit, et ne nécessite pas le pass obligatoire pour
tous les autres monuments. En revanche, la pagode située en son centre
nécessite ce pass, mais son intérêt semble assez restreint. Il est peut être
préférable de l’utiliser pour une autre visite. Le pont est magnifique de
l’extérieur, mais quasiment invivable de l’intérieur tant il est visité par
les groupes de touristes. Mieux vaut donc éviter les moment d’affluence et
profiter de sa visite à l’heure du déjeuner par exemple.
Le Marché
Description
Situé peu avant la rivière et très fréquenté, c’est le coeur palpitant de
l’ancienne cité-port. Tout s’y vend et tout s’achète.
Impression :
Sans aucun doute, l’un des meilleurs site de la ville ! Quel dépaysement que
celui de marcher dans ses allée très ombragée du marché couver, et de
croiser ici et là quelques marchandises alimentaires (viandes, légumes,
fruits...) ou non (jouet, cigarettes...). Beaucoup de monde mais très peu de
touristes emboîtent le pas à l’intérieur. A l’extérieur, quelques petits
cafés permettent de boire un coup tout en observant ce lieu de vie.
Plage de Cua Dai
Description
A 5km de la ville, la plage de Cua Dai borde une route longeant lagunes et
cocotiers. La plage recouverte de sable blanc s’étend à perte de vue.
Impression :
On s’y rend très simplement en louant des bicyclettes et en allant tout
droit ! La route elle même est plutôt jolie et sympathique. A l’entrée de la
plage une petit garage improvisé se propose pour une modique somme de garder
votre vélo et son cadenas. Certains râlent de ce type de services, mais il
est tout à fait possible d’aller garer son vélo à proximité ! La plage en
elle même est assez jolie, une fois passée les quelques habitations
touristiques (petit snack bar), avec ses petits bateaux de pêcheurs qui se
reposent.
My Son
Description
Impression :
Le site prend toute son ampleur lorsqu’il n’est pas piétiné de touriste,
donc mieux vaut se lever tôt et partir dès 5h (une pause petit déjeuner est
prévue). L’entrée du site est à 2km de l’entrée principale, un véhicule
permet de s’y rendre, avec au choix soit jeep, soit minibus. La jeep est
bien plus intéressante et donne un cachet supplémentaire à la jungle
environnante, surtout lorsqu’on se retrouve juché sur les côté à se
cramponner à l’armature ! On traverse à pied ensuite un petit cours d’eau et
hop direction la visite des monuments. Le site en lui même peut décevoir car
il est extrêmement démoli, seuls 3 des 5 ensembles sont réellement
exploitables pour le tourisme, et sur ces 3 ensembles, seuls le premier est
relativement encore debout. A déconseiller à ceux qui n’apprécient que les
monuments intacts ou rénovés (My Son l’est mais le chantier sera long)...
Néanmoins, My Son reste intéressant pour découvrir cette fabuleuse
civilisation Cham, et sa finesse artistique. Après un retour en jeep (ou
minibus), un petit musée gratuit permet d’en savoir un peu plus sur
l’évolution du peuple Cham dans les pays voisins. Sa visite est rapide, mais
sympathique.
|